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SPRP - | 1 rue des Clercs - | 26100 Romans sur Isère. | Réunion au local le mercredi à 17 heures. |
En mars 1918, le « Société anonyme et immobilière des forces motrices du Vercors », qui a construit et exploite le Bournillon depuis 1905, demande une concession pour établir une centrale hydroélectrique sur l’Isère à Pizançon.
Les communes concernées y sont favorables et le conseil municipal de Romans lui donne un avis positif le 27 novembre 1918. Suite à des demandes de modification, trois avenants sont signés.
Ces palplanches se sont avérées insuffisantes lors des crues de septembre et octobre 1928. En février 1929, ce sont les grands froids qui ont perturbé un peu les travaux, le gravier étant fortement gelé. Cette première phase de travaux se terminera vers le mois de décembre 1929.
Dans une deuxième étape, des bardeaux de palplanches furent édifiés pour la construction de la partie rive droite du barrage. La mise en eau de la retenue s’est déroulée en 1931 et la mise en service se fit progressivement jusqu’en novembre 1932.
La traversée de l’Isère comporte, conformément au cahier des charges de la concession, un pont-route. Sur les trottoirs de ce pont circule une grue-portique qui assure le transport et la mise en place des batardeaux. Après 1980, le trafic routier devenu difficilement compatible avec l’exploitation, les pouvoirs publics décident la construction d’un troisième pont. Ce pont dit des « Allobroges » a été mis en service en 1993. Depuis cette date le pont-route du barrage n’est plus autorisé qu’à la circulation des piétons et des deux roues.
L’aménagement dans le temps
La centrale comportait à ses débuts trois services de quart, fonctionnant en trois huit. Durant la guerre de 1939-45, l’aménagement de Pizançon a vécu plusieurs événements :
En 1947, l’automatisation
Après la nationalisation, un projet d’automatisation fut présenté : il prévoyait une réduction d’effectif, de 43 le nombre d’agents devait passer à 23. Mais ce n’est qu’en 1979 que la modernisation principale eut lieu.