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SPRP  -   1 rue des Clercs  -   26100 Romans sur Isère.    Réunion au local le mercredi à 17 heures.

Saint-Antoine-l'Abbaye

1ère partie.

À peu près, à égale distance…

À  vol d’oiseau, de Montmirail dans la Drôme et de Saint-Marcellin dans l’Isère, donc proche de la « frontière » drômoise et au centre d’un groupe de collines, se situe l’agglomération de SAINT-ANTOINE, célèbre par son abbatiale, à laquelle on rattache une assez longue histoire. Cinq routes secondaires permettent d’y accéder.

En des temps fort reculés, ce lieu reçu le nom de « La Motte des Bois », sans doute en raison des sinuosités massives du terrain et des forêts qu’on y rencontrait. Aussi loin qu’on ait pu remonter, il a été relevé que ce fief appartenait à la famille des Seigneurs de Châteauneuf. Autour du château que ces derniers avaient fait édifier, quelques maisons ne tardèrent pas à s’élever, le bourg qu’elles constituaient prit le nom de Saint-Didier, vocable qui désigne, de nos jours, un quartier. On disait parfois, « La Motte-Saint-Didier ». Une église, dit-on, y fut bâtie.

Par la suite, et à en croire les écrits, un évènement se déroula, qui participe plus de la légende ou des croyances populaires que de la réalité…mais qu’il convient de citer.

Un Seigneur de la Motte, du nom de Guillaume, dit « Le Cornu », avait un fils appelé Jocelin qui, un jour, partit guerroyer dans le Jura, pour des motifs non rapportés.

            Ayant été blessé au cours d’un combat, on le cru mort et on déposa son corps dans une chapelle dédiée à Saint-Antoine. Dans le courant de la nuit qui suivit, le blessé reprit ses sens, et, dit-on, se vit entouré de démons. S’agissait-il d’un rêve ? Ce fut Saint-Antoine qui vint l’en délivrer, en lui disant : « Ne crains rien, je suis le gardien de ce sanctuaire ». Jocelin raconta plus tard que l’apparition lui avait demandé de partir sans retard pour Jérusalem, afin qu’il puisse rapporter ses reliques. Cela se serait passé en l’an 1070, un an avant la première croisade. Mais l’histoire dit que Jocelin, qui, remis de ses blessures, était parti quelques semaines après n’alla que jusqu’à Constantinople, où il apprit que le corps de Saint-Antoine reposait dans une église en partie abandonnée. Il prit le cercueil du saint et d’autres reliques et rapporta le tout, à marches forcées, au bourg de la Motte-St-Didier, ce qui devait entraîner plus tard la création d’une abbaye puissante, dont la réputation s’étendit fort loin…

Quels bâtiments trouvait-on sur l’esplanade ?   

Suite dans la prochaine rubrique…

Archives du Journal l’Impartial des années 1968,

Signé H.R.

Texte dans son intégralité, sans correction ni modification.

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