Serge Roca vit à Mours -Saint-Eusèbe, c’est un ancien publicitaire. Il est un autodidacte qui s’est d’abord inspiré d’Arman et de César. Il travaille surtout l’acier de récupération. Ses œuvres sont le fruit d’un contact visuel puis charnel avec la matière. Une matière difficile, forte, dont il aime l’élégance et la robustesse.
Roca a fait de nombreuses expositions. Il a exposé un taureau de 2,5 tonnes à la foire du Dauphiné en 2016.
« Empreinte de Gaïa »
Le buste de Gaïa, est réalisé avec des pièces de récupération, des boulons; très réaliste.
Dans la mythologie grecque, Gaïa est la personnification de la Terre. Elle est l’ancêtre maternel des races divines et des monstres. Sortie après Chaos et avant Eros, elle engendra d’abord, sans intervention d’élément mâle, Ouranos, le ciel couronné d’étoiles, « qu’elle rendit son égal en grandeur, afin qu’il la couvrît tout entière « , les hautes montagnes (Ourea) et Pontos, la mer stérile, aux flots harmonieux. Le monde était créé. Pour le peupler, Gaïa unie à Ouranos, engendra des êtres monstrueux, dont les Cyclopes. Gaïa est habituellement représentée comme une déesse à large poitrine. D’abord symbole de fécondité, Gaïa est ensuite rattachée aux puissances infernales. Ceci se retrouve dans l’œuvre de Roca par un buste aux seins opulents, mais où se dégage un aspect effrayant, un peu violent.